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Brandhout. Een irritatie

théâtre
01—02.09.2009

Au milieu des années 80, Thomas Bernhard (1931-1989) consacra une trilogie à l'art : Der Untergeher (1983), un texte sur le pianiste Glenn Gould, Alte Meister (1984) sur la peinture et Holzfällen (1985) sur le théâtre. Douze ans après le monologue Oude Meesters, d'après le deuxième volet de la trilogie, Damiaan De Schrijver et Jolente De Keersmaeker pensent que le temps est venu de proposer un nouveau soliloque. Il s'agit de Brandhout. Een irritatie d'après Holzfällen. Eine Erregung.

Les critiques incessantes de Bernhard sur l'Autriche et ses habitants provoquèrent nombre de scandales et lui valurent plusieurs procès. Le roman Holzfällen fut banni immédiatement après son impression. Bernhard se vengea en stipulant dans son testament que ses pièces ne pourraient pas être représentées en Autriche jusque cinquante ans après sa mort. Autrement dit, le public autrichien ne verrait aucune pièce de Bernhard jusque 2038. Cette clause fut cependant annulée plus tard.

Alors que tout le monde attendait l'acteur
qui avait promis de venir souper à la Gentzgasse,
vers onze heures et demi,
après la représentation du Canard sauvage,
j'observais les époux Auersberger depuis le fauteuil à oreilles
que j'occupais quasiment tous les jours au début des années 50,
et je me disais que j'avais fait une terrible erreur
en acceptant l'invitation des Auersberger.

(première phrase du roman Holzfällen de Thomas Bernhard)

LANGUAGE : Néerlandais