Drumming
Joyeuse sauvagerie
Steve Reich a achevé Drumming à l’automne 1971. Il s’agit d’une œuvre-clé, qui établit le bilan de l’œuvre du compositeur tout en laissant présager ses orientations futures.
Jean-Luc Plouvier : « Elle peut être considérée comme la dernière des oeuvres radicales de Reich : elle clôture, avec une joyeuse sauvagerie, l’époque du minimalisme comme avant-garde et intransigeance. Par la diversité de ses timbres, la souplesse de ses procédés, sa structuration en quatre mouvements, sa longue fin dionysiaque, Drumming amorce le long chemin que suivra Reich vers une synthèse entre minimalisme et héritage classique. Comme toutes les pièces du compositeur, Drumming fourmille de minuscules coups de théâtre, finement dosés, qui dramatisent le processus sans en altérer le flux : entrée d’un nouvel instrument, changements de tessitures, permutations mélodiques... »
● Sur proposition d’Anne Teresa De Keersmaeker, qui avait réalisé en 1998 une chorégraphie éponyme pour Rosas, Drumming a été porté au répertoire d’Ictus en 2000. Un evergreen de l’ensemble à ne pas rater.
« L'équilibre entre précision mécanique et expression ludique est parfait. » – Le Monde
Ictus Georges-Elie Octors, Gerrit Nulens, Miquel Bernat, Géry Cambier, Michael Weilacher, Jessica Ryckewaert, Tom De Cock, Koen Plaetinck (percussion), Michael Schmid (flute), NN (soprano), NN (alto) | sound direction Alex Fostier | production Eric Verberdt
