Comme fin de saison, le collectif de circonstance Lucinda Ra propose un atelier ouvert pendant trois jours. On peut y entrer et en sortir à sa convenance, se mêler aux conversations ou simplement écouter et regarder ; il y aura de la musique, des films (d’animation), de brefs spectacles et des œuvres plastiques.

Ophelia comes to Brooklyn est un texte de théâtre qu’Antje Katcher a écrit en 1982. Quinze ans auparavant, alors âgée de vingt ans, elle avait quitté sa petite ville allemande et émigré à New York. À sa mort, en 2014, elle a laissé un héritage pour sa cousine : Katja Dreyer. À présent, dans la mise en scène d’Ophelia comes to Brooklyn, trois comédiens tentent de déchiffrer l’histoire – la pièce de théâtre et la vie d’Antje Katcher.

On ne peut percevoir le changement qu’après coup. Le présent et le passé se font face : nous prenons conscience que nous avons atterri quelque part, mais ignorons comment on en est arrivé là. Voilà ce qu’est précisément My Only Memory : un regard rétrospectif avec la conscience que rien ne sera plus jamais pareil.

Épaulé par la plus jeune génération de gens de théâtre, Jan Decorte et Sigrid Vinks décortiquent littéralement Hamlet. En recyclant les différentes versions, ils créent une nouvelle Hamletmachine du XXI^e siècle. À la faveur de bribes et d’extraits de textes du passé, Decorte redéfinit les conflits originels de l’existence humaine.

La veille des élections communales, un cortège de gens habillés en blanc parcourent Bruxelles. Les manifestants portent des pancartes blanches, sans slogans. En 1967, la chorégraphe états-unienne Anna Halprin a créé Blank Placard Dance pour protester contre la guerre du Vietnam. Anne Collod recrée cette performance avec des participants bruxellois.

S’il y a une artiste de la danse qui mérite un monument, c’est bien l’Allemande Valeska Gert (1892-1978). Ses performances audacieuses et provocantes font l’une des artistes les plus importantes de son époque. Avec Boglàrka Börcsök, Eszter Salamon transpose une énergie du passé vers le présent.

Dans In Many Hands, l’artiste en résidence au Kaaitheater Kate McIntosh explore le tactile. Elle nous invite à tester et toucher, mais aussi à écouter et à sentir. Avec les autres spectateurs, on expérimente – en silence – des matériaux dans une série « d’études » sensorielles. In Many Hands est en partie laboratoire, en partie expédition, en partie méditation : suivez votre flair et votre curiosité !

Worktable est une installation composée de plusieurs pièces qu’on traverse une à une. À l’intérieur, on reçoit des instructions, de l’équipement, des lunettes de sécurité et du matériel avec lequel on peut se mettre à l’œuvre. Chacun décide comment les choses se décomposent et recomposent. Kate McIntosh prépare le marteau, vous faites le reste !

Worktable est une installation exaltante composée de plusieurs pièces qu’on traverse une à une. À l’intérieur, vous recevrez des instructions, des outils et des lunettes protectrices afin de vous mettre au travail. Laissez libre cours à votre créativité! Kate McIntosh prépare le marteau, vous faites le reste.